
La panne fatale d’un de ses éléments structurels ou principaux et la corrosion provoquée par le vieillissement sont les raisons qui mènent le plus couramment à changer sa chaudière.
Viennent ensuite, le gel qui fait éclater les circuits hydrauliques ou tout autre accident dont la réparation serait impossible ou trop onéreuse. Le point dans notre astuce.
Changement de chaudière : remplacement dans l’urgence
Une chaudière lâche généralement en plein hiver. Il faut donc réagir vite, face cette fatalité où l’inconfort est alors maximum, souvent sans eau chaude sanitaire :
- Les professionnels sont souvent surchargés de travail, les fournisseurs annoncent des délais plus longs et la précarité s'installe pour un temps indéterminé, car le chauffage provisoire est approximatif et très coûteux.
- Les solutions sont toujours bancales car la tentation est grande, dans ces moments pénibles, de se fier au premier installateur qui trouve le temps de faire un devis et accepte d’intervenir au plus tôt.
- Le prix en est exorbitant, mais le temps manque pour attendre les retours de concurrents qui permettraient une négociation efficace ! Pas le temps non plus de vraiment choisir, d'approfondir les mérites d’une évolution vers un système plus performant ou plus écologique.
Au total, remplacer une chaudière dans l’urgence, est le plus souvent une mauvaise affaire qu’il convient d’éviter. Surtout que ce genre d’événement survient rarement sans signe annonciateur, qui nous permettent d'anticiper.
Il est souvent instructif de faire un examen périodique de sa chaudière et l’analyse objective de la cohérence de son mode de chauffage. Une intervention de maintenance programmée est une bonne occasion pour en discuter sereinement avec son chauffagiste.
Signes annonciateurs de fatigue de sa chaudière
La durée de vie moyenne d’une chaudière est de 15 ans. À l’approche de cet âge :
- Les petites pannes deviennent plus fréquentes, puis leur gravité augmente.
- Le brûleur s’enclenche plus souvent : le rendement calorifique diminue.
- Des traces noires apparaissent près des portes ou des panneaux mobiles, des fuites d’air sont provoquées par l’usure : la combustion est incomplète.
- De l'eau suinte ou une trop grande quantité de vapeur s’échappe avec les fumées : l’étanchéité est imparfaite, le rendement calorique diminue.
- Des morceaux de laine de verre se déposent dans la chaufferie : l’isolation du corps de chauffe et du ballon d’eau sanitaire sont défectueux, peut-être attaquée par les rongeurs.
L’accumulation de ces facteurs est souvent accompagnée d'une augmentation frénétique des factures d’entretien et de combustible. Il est temps de songer sérieusement au remplacement de la chaudière.
Changement de chaudière : les bonnes questions
Qu’y a-t-il de changé depuis que la chaudière est en place ?
Des travaux d’isolation ont pu être effectués, la surface habitable a pu changer. Dans ces cas, la chaudière peut désormais, être surdimensionnée. Pour lever le doute, il est recommandé de faire le bilan thermique du bâtiment.
À noter : passer de 20kw à 15 kW peut faire baisser l’investissement de 15 %.
Comment choisir la bonne chaudière ?
Au cours de la dernière décennie, matériels et installations ont beaucoup évolué. Ils sont plus économes en énergie et pollution.
Les rendements, autrefois inférieurs à 85 %, peuvent dépasser aujourd’hui 100 %. C’est le cas notamment :
- des chaudières à condensation ;
- des chaudières hybrides ;
- des écogénérateurs et pompes à chaleur.
Bon à savoir : ce matériel peut faire baisser de plus de 50 % vos factures énergétiques.
Quelle énergie choisir ?
Les énergies traditionnelles sont toujours disponibles et leurs avantages et inconvénients largement connus.
Parallèlement, de nouveaux combustibles, comme les granulés de bois ou pellets, sont désormais sur le marché. Pour un confort comparable, ils constituent une énergie moins chère et plus respectueuse de l’environnement.
Chaudière : trouver le meilleur rapport confort/prix
Les procédures de choix et de négociations sont immuables :
- choisir une période favorable pour les travaux, de juin à octobre par exemple ;
- sélectionner l’énergie la mieux adaptée à ses besoins spécifiques : volume à chauffer, niveau d’automatisation, possibilités de stockage, coûts d’exploitation, etc. ;
- faire établir des devis pour plusieurs options technologiques : chaudière classique, à condensation ou autre technologie innovante, couplée avec des panneaux solaires ou une pompe à chaleur, régulation électronique, etc. ;
- identifier et chiffrer les coûts de maintenance de chaque système ;
- mettre plusieurs installateurs en concurrence, en prenant soin d’obtenir des offres comparables en termes de qualité, fiabilité et service.
À noter : il est stupéfiant de constater des prix s'étalant du simple au double, pour des installations comparables avec quelquefois des matériels de même marque.
Pour aller plus loin :
- Installation et entretien de sa chaudière.
- Quand faut-il remplacer sa chaudière ?
- Un modèle de chaudière pour réaliser des économies.